Ma Tante Marta…

Dans notre famille, on connaît tous un petit gens un peu déganté du ciboulot comme ton oncle Henri qui collectionne les serviettes usagées de ta tante Gerda ou ton papy Jean Philippe qui te raconte que les allemands vont arriver demain et qu’Hitler va tous nous tuer mais vu qu’ils font partie de la famille, tu trouves ça normal et tu refiles tes tampax à Henri pour qu’il en fourre tout autour de la chambre de Jean Philippe, histoire d’éradiquer tous les soldats allemands avec l’odeur. Ca, c’est une famille !

Et sinon, moi, j’ai ma tante Marta. Une petite dame qui, à priori, semble tout à fait saine d’esprit. QUE NENNI ! En même temps, comment tu as pu en douter face de poulpe ? Pour que je sois aussi dévissée de l’encéphale [Encore ces cours de Bio !], il fallait bien que ça me vienne de quelque part, tu vois ?

Pour te résumer, ma tante Marta, je la surkiffe en puissance dix millions. Elle m’a appris les bases de la vie, à moi, grande inculte en puissance. Ma tatie, elle est gardienne de la paix et parfois, elle rencontre des phénomènes. Tu sais, comme des types totalement inconnus qui te demandent avec un air douteux « Tu veux faire l’amour avec moi ? ». Le pire, c’est que dans leurs yeux, tu peux y voir l’espoir d’un « Mais bien sûr que oui ! T’es tellement sale que ta peau est aussi noire que le trou de bal de mon grand père mais OUI ! Prends-moi, grand fou ! ». Mais vu que ma tante est quelqu’un de sérieux, elle le mènera aimablement vers le droit chemin : « Non mais, tu crois que j’ai que ça à faire ? Rien qu’à voir la broussaille qui te pend au menton, j’imagine la forêt tropicale qui doit résider dans ton slip. Le temps que tu trouves ton ouistiti, j’aurais déjà jouis 20 fois ! ». Un ange, je vous dis !

Sinon, ma tante Marta, elle est alcoolique à ses heures. C’est triste ein ? Imagine, Internaute, la peine que nous ressentons à la vue de sa personne tentant tant bien que mal d’exécuter un moonwalk avant sur « Billie Jean », essayant de pas faire peur à ses voisins octogénaires en se passant l’album d’AC/DC [Flippez pas ! C’est comme du Jacques Brel… avec des guitares électriques !] ou encore quand elle se met à imiter un caniche en train de s’étouffer [Ha, tu imitais Barry White… ? Ha ben, maintenant que tu le dis…].

Bref… Je l’aime !

Qui mange comme un cochon, baise comme un porc!

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